UNE IDÉE DE LA FRANCE

UNE IDÉE DU SARKOZYSME EN FRANCE

Partie 2
Comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française.



Partie 2
L’abandon du social par l’état est inversement proportionnel à la montée de son dispositif répressif, permettant de mater mais aussi de collecter un argent qui manque.
Mais, dans les contrées du néolibéralisme, même la répression est optimisée : D’où l’intérêt de donner à chacun, et principalement aux plus faibles, le sentiment d’être coupable.
Seb Musset se penche sur l’explosion de la culpabilisation à la télévision qui va de pair avec un boum des émissions sur la police, spécialement sur les chaînes gratuites de l’été, contrôlées en majorité par des amis du monarque.
Un temps d’antenne qui pourrait être utilisé par exemple à expliquer comment la suppression de la taxe professionnelle sera dommageable aux citoyens les moins fortunés….
Pendant ce temps là, les vrais grands escrocs, eux, s’arrangent en toute légalité des payes doublées et des évasions fiscales pépères…










MANIF : LA POLICE SE DEGUISE EN CASSEUR!
Les policiers déguisés en casseur lors de la manifestation contre la réforme des retraites ?Tout devient possible avec la voyoucratie sarkozyste. Regardez la scène: Un homme casse une vitrine. Un passant souhaite l'empêcher. Ce dernier est immédiatement frappé par un autre homme muni d'un tonfa (matraque). L'homme qui a cassé la vitrine est protégé et extirpé par les policiers!


UNE IDÉE DE LA JUSTICE SOCIALE EN FRANCE

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PODCAST Sénat français, ou les super privilèges de la république sur RMC (Bourdin)


Français! Vos députés vous escroquent!
Ils se gardent bien d'en parler!
Par un vote du 3 septembre 2010, les députés ont rejeté à la quasi-unanimité l'amendement n°249 Rect. proposant d'aligner leur régime spécifique de retraite (dont bénéficient également les membres du gouvernement) sur le régime général des salariés.
Alors qu'ils n'ont de cesse d'expliquer l'importance de réformer rapidement un régime de retraite en déficit, les parlementaires refusent donc d'être soumis au régime de retraite de la majorité des Français.
C'est ce qu'ils appellent une réforme "juste" paraît-il!

Sources 1 et 2



UNE IDÉE DE LA TÉLÉ EN FRANCE 

Un pseudo comique clash un pseudo rappeur chez un pseudo animateur pour qui tout le monde à toujours raison, devant un pseudo intellectuel (et pour Zemmour le mot est fort) qui nous décent la gauche jusqu'aux années 30 en trois phrases, une pseudo actrice qui parle au nom de l'UMP, remercions Luchini d'être resté égale à lui même devant autant de crétinerie.

I-TELE Domenach VS Zemmour
Une idée du débat politique français sur l'une des principales chaînes d'information française



UNE IDÉE DE LA PRESSE EN FRANCE 




L’humoriste Dieudonné ne jouera pas sur les planches de l’Espace Saint-Martin de Grenoble, ce dimanche 25 octobre 2009. Sa représentation a en effet été interdite par le préfet de l’Isère, qui redoute des « troubles à l’ordre public ». Sa crainte : des heurts entre spectateurs et manifestants répondant à l’appel du Crif, de Sos-Racisme et de la Licra.
On ne dira pas : 
- Que l’ancien président du CRIF Grenoble est monsieur Georges Lachkar, et qu’il est aussi 14ème adjoint de Michel Destot à la Mairie de Grenoble, chargé du tourisme et de la promotion de la ville. 
- Que le 11 septembre dernier, « Une rencontre chaleureuse et fructueuse sous le signe de l’Amitié » à été organisée par la mairie de Grenoble au PARK Hotel (merci au contribuable) entre Michel DESTOT et le nouveau bureau du CRIF Grenoble Isère. 
- Que Richard Prasquier, le président national du CRIF, a été reçu lors de sa dernière visite par Albert Dupuis, le préfet de l’Isère.


Après l'interdiction de vente du dernier spectacle de Dieudonné en DVD, ainsi que de ses spectacles en province, l'obligeant de jouer dans un bus. Après les interdictions de projection du documentaire sur le Docteur Hamer "Seul contre tous" dans de nombreuses villes françaises. Voici que Gérard Dahan dont son dernier spectacle, Sarkoland, qui fait l'objet d'une sortie en DVD, a été tout simplement interdit de publicité à la télévision.


La France chute à la 43ème place.

Le classement 2009 de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF) est tombé. Et la France avec, au 43ème rang sur 175 pays classés. Entre le Surinam et Cap vert. En 2002, elle occupait la 11ème place...
13 pays européens dominent le classement, mais "il est inquiétant de constater que des démocraties européennes comme la France, l'Italie ou la Slovaquie continuent, année après année, de perdre des places dans le classement [...] Comment dénoncer les violations commises dans le monde si l'on n'est pas irréprochable sur son territoire ?" a déclaré Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF.

"L'effet Obama", marqué par une attitude "moins belliqueuse" qu'auparavant de l'administration US à l'égard de la presse, a permis aux États-Unis de regagner 20 places, désormais classés vingtièmes. L'opération "plomb durci" contre Gaza a aussi eu des répercutions sur la presse israélienne (93e) qui perd 47 places et son statut de premier pays du Moyen-Orient, débordée par le Koweït (60e) et les Emirats arabes unis (86e). En bas de classement, l'Iran et la Birmanie se rapprochent du "trio infernal", constitué depuis des années par le Turkménistan, la Corée du Nord et l'Érythrée. La Chine est 168ème.

En Europe, RSF note que "la France (43e), la Slovaquie (44e) ou l'Italie (49e) continuent leur descente", se faisant maintenant distancer par de jeunes démocraties africaines (Mali, Afrique du Sud, Ghana) ou latino-américaines (Uruguay, Trinidad et Tobago). "Des journalistes sont encore menacés physiquement, en Italie, en Espagne, mais aussi dans les Balkans, notamment en Croatie (78e)" a affirmé Jean-François Julliard, qui s'inquiète en outre de l'apparition de nouvelles législations remettant en cause le travail des journalistes. Notamment en Slovaquie, où une loi a introduit un "droit de réponse automatique" du gouvernement et accru l'influence du ministre de la Culture dans les publications.

En France, RSF critique toujours les "mises en examen, placements en garde-à-vue et perquisitions dans les médias", ainsi que "l’ingérence des autorités politiques, notamment du chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy", et... Hadopi ! "La protection du secret des sources n'est toujours pas garantie au pays des droits de l'homme" indiquait le rapport 2008. Situation qui n'a pas évolué depuis. Cette année, l'association a aussi largement critiqué la loi HADOPI 2, "un nouveau texte présenté quelques jours seulement après la censure des Sages, des débats dans l'urgence, une procédure accélérée : tout est fait pour que les députés n'aient pas le temps de réfléchir et débattre d'un projet qui présente des risques pour le droit d'accès à Internet, pourtant reconnu comme droit fondamental par le Parlement européen".

RSF, le 14 septembre 2009, avait vertement critiqué le fait que les choix des techniques de filtrage étaient laissées à la charge de l'opérateur privé mettant en oeuvre les plateformes prévues par l'Hadopi. L'Association s'était aussi inquiété de la non communication des informations mettant en cause les internautes, ce qui rappelle "les méthodes de censure antérieures à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse". Par ailleurs, le simple fait de se connecter à une plateforme illégale étant puni, même sans preuve de téléchargement, RSF avait alors dénoncé un retour à la "censure du XIXe siècle où le régime préventif limitait la liberté d'expression avant même qu'elle ne soit exercée".
Enfin, "la sanction prévue pour l'internaute coupable est manifestement disproportionnée et remet considérablement en cause la liberté d'expression [...] En effet, a-t-on jamais vu quelqu'un, condamné pour diffamation via la presse écrite, contraint de ne plus acheter de journaux, à ne plus en lire, et à ne plus s'exprimer par voie de presse écrite pendant un an ? Un abus de la liberté d'expression n'est pas sanctionné, en droit, par l'interdiction de cette liberté pour le coupable. Pourquoi le serait-elle pour Internet ?" concluait alors RSF...

Mais finalement... quand un Etat autorise ses services secrets à se cacher derrière des cartes de journalistes (ici), et quand son président, repris en choeur par les membres de son parti, affirme que "la presse s'attribue la fonction d'opposition"... peut-on vraiment attendre mieux ?

- Un exemple -
Un article de JDD et son contre-article sur agoravox à propos des récentes émeutes de poitiers.



UNE IDÉE DES AFFAIRES EN FRANCE

- Affaire Karachi -

Le président français Nicolas Sarkozy a qualifié de "fable" les informations attribuant l'attentat de Karachi en 2002 contre des salariés des arsenaux d'Etat DCN à la suspension du versement de commissions de la France au Pakistan dans le cadre d'une vente d'armes.
"C'est grotesque, voilà c'est ma réponse", a déclaré le chef de l'État.
Analyse par Seb Musset 

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L’émission "Ligne jaune" d’Arrêt sur images revient sur l’affaire de l’attentat de Karachi, qui avait fait onze morts français en 2002. 
Avec Nicolas Beau de Bakchich.

Millon admet avoir bloqué le versement de commissions
NOUVELOBS.COM | 06.07.2009



- La double mort de Pierre Bérégovoy -

Entier ici
"Pierre Bérégovoy s'est-il donné la mort le 1er mai 1993 ? Des faits troublants et des témoignages contradictoires ébranlent sérieusement la thèse officielle du suicide. L'originalité de ce film réside également dans le portrait tracé de Pierre Bérégovoy : un homme aux ambitions présidentielles intactes mais un homme gênant politiquement... Samedi 1er mai 1993, 19h09. La nouvelle tombe, elle va stupéfier et bouleverser le pays tout entier : «Pierre Bérégovoy a tenté de se suicider d'une balle dans la tête». Pierre Bérégovoy avait quitté son poste de Premier Ministre un mois auparavant, suite à la victoire écrasante de la droite aux législatives"


- Affaire Kouchner -

Pourquoi Bernard Kouchner a-t-il menacé Michel Collon d'un procès avant de reculer?
 Que vaut son image humanitaire? 
Y a-t-il, y aura-t-il d'autres Bernard Kouchner? 
Une interview vidéo pour approfondir le débat avec à la fin quelques références de livres et de vidéos liées au sujet. 



- Affaire Marchiani -

Voila encore une preuve pour ceux qui en doutaient que l'on ne vit pas dans une démocratie (pouvoir du peuple) 
mais dans une mafiacratie (pouvoir des mafieux).
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- France-Afrique -




- Le « coup de gueule » d’Eva Joly, ancienne magistrate -

Monsieur le président,
Supprimer le juge d'instruction ne constitue pas une simple réforme de notre système pénal, mais porte atteinte au plus haut de nos principes, celui de la séparation des pouvoirs et de l'indépendance de la justice à l'égard du pouvoir politique.
Votre discours ne mentionne aucune garantie d'indépendance pour les enquêtes.
Ce silence, dans un domaine qui constitutionnellement vous échoie, porte la marque du stratagème politique.
Mais le verbe haut et toute la rhétorique du monde ne suffiront pas pour convaincre les Français qu'un parquet soumis aux instructions du ministre constitue une meilleure garantie pour le justiciable qu'un juge indépendant.
Vous affirmez que notre pays est marqué par une tradition de "rivalité" entre le politique et le judiciaire.
La rivalité n'est pas du côté des juges, elle est le fruit de la peur des politiques.
Vous pensez que la légitimité politique prime sur tous les pouvoirs. Or c'est précisément pour contenir le désir de toute-puissance qui s'empare naturellement des gouvernants que les Lumières ont forgé le concept de séparation des pouvoirs.
John Locke l'a observé justement : "C'est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu'à ce qu'il trouve des limites."
Il ne fait pas bon en France incarner une de ces limites. Plus d'un magistrat en France peut en témoigner.
Qui peut encore croire que le juge d'instruction est "l'homme le plus puissant de France" ?
Certainement pas vous, Monsieur le président. L'homme le plus puissant de France, c'est vous.
Vous avez le pouvoir de faire saisir un tribunal arbitral qui attribue 285 millions d'euros à un de vos soutiens.
Vous avez le pouvoir de déguiser une grâce individuelle à un préfet dévoyé en grâce collective.


LE SPECTACLE DE L'IMPUNITÉ

A de rares exceptions, en matière financière, il n'y a plus que des enquêtes préliminaires, et des dossiers bouclés dorment dans les tiroirs.
La liste des enquêtes non effectuées est impressionnante : les soupçons de corruption à l'encontre de Christian Poncelet, ex-président du Sénat ; les flux financiers allégués de Jacques Chirac au Japon ; les fortunes apparemment mal acquises des présidents africains placées en France ; le rôle supposé de la BNP Paribas dans les montages corrupteurs au Congo-Brazzaville et Congo-Kinshasa.
La justice aurait dû enquêter pour crever l'abcès.
Elle ne l'a pas fait, laissant se répandre le poison du soupçon et le spectacle de l'impunité.
Une justice dépendante, c'est une justice qui n'ouvre pas d'enquête lorsque les faits déplaisent au pouvoir.
Rappelez-vous du massacre des Algériens à Paris le 17 octobre 1961. Il n'y eut jamais aucune enquête ! Aucune condamnation ! Parce que le parquet ne le jugea pas opportun. Est-ce cette face-là de la justice qu'il faut faire ressortir au XXIe siècle ?
Le juge d'instruction est le fruit de notre histoire. Il n'existe pas ou a disparu en dehors de nos frontières. Il peut évidemment être supprimé, mais à condition que sa disparition entraîne davantage de démocratie et non davantage d'arbitraire.
Peu importe qui mène les enquêtes pourvu que les magistrats soient préservés des pressions ; pourvu que les investigations puissent être conduites, ne soient pas étouffées dans l'œuf.
Vous voulez confier les enquêtes au parquet ?
Cela se peut, mais il faut alors rendre le parquet indépendant de votre pouvoir, ce qui, vous en conviendrez, n'a guère été votre choix.
Les contempteurs des juges d'instruction affirment qu'il est impossible d'instruire à charge et à décharge. Si le parquet enquête, il héritera du même dilemme. A moins que vous n'ayez l'intention d'accorder aux avocats un pouvoir d'enquête. Non seulement la justice sera aux ordres, mais elle deviendra inégalitaire, à l'image de la justice américaine.
En somme, vous aurez pris le pire des deux systèmes : l'arbitraire et l'inégalité.
Face à un projet qui foule aux pieds l'idéal de 1789 d'égalité des citoyens devant la loi, face à une réforme qui risque de transformer notre pays en République oligarchique, à la solde de quelques-uns, j'appelle les Françaises et les Français épris de justice à la mobilisation contre votre projet.

Eva Joly, ancienne magistrate




- Affaires Réseaux Pasqua -